Le Turbot
Aussi rare qu'apprécié des gourmets, le turbot est un poisson maigre à chair blanche très fine... il est tellement rare qu'il ne fait pas l'objet d'une pêche dédiée ! Il est pris «au hasard» entre les mailles des filets des chaluts de fond. Bien sûr, des élevages de turbots existent, mais le goût et la qualité nutritionnelle de ces poissons n'ont rien à voir le turbot sauvage, pêché près des côtes.
Bien le choisir
La règle d'or dans la sélection d'un poisson, quel qu'il soit, c'est sa fraîcheur ! Pour reconnaître un turbot frais, il faut d'abord le sentir. L'odeur doit être présente, sans être trop forte. Il faut aussi vérifier que sa peau soit luisante, ferme et non nettoyée. Pourquoi non nettoyée ? Parce qu'une fois pêché, un poisson est sujet aux bactéries et parasites. Il est «protégé» par le limon, cette couche visqueuse visible sur la peau des poissons. Tout ce qui est rare... est cher. Et ça se vérifie aussi avec la turbot. Mais sa qualité est vraiment exceptionnelle. C'est l'un des poissons les plus appréciés des connaisseurs. Il s'achète en tronçons ou entier. Préférez-le vidé, pour éviter de le faire vous-même. Si le poisson porte une incision sur sa face blanche, cela signifie qu'il a été saigné dès sa pêche. Et cela vous garantit une chair tendre et délicate !
Bien le consommer
C'est entre avril et juillet que vous dégusterez le meilleur turbot sauvage. Bien sûr, il peut être consommé toute l'année grâce aux élevages. Pour apprécier toutes les saveurs et le moelleux du turbot, point de salut sans une cuisson parfaite ! S'il se prête à plusieurs types de cuisson (grillé, braisé au four, à la vapeur ou même poché au court-bouillon), innovez avec la cuisson basse température ! Préchauffez votre four et le plat à 60°, enfournez ensuite votre poisson entre 20 et 30 min selon son épaisseur. Pour l'accompagner, privilégiez les fruits de mer comme la langoustine, les crevettes et les champignons.
Riche en minéraux et oligo éléments, le turbot, s'il est consommé régulièrement, réduirait les risques cardiovasculaires. Son apport en protéines aide la formation des enzymes digestives, des tissus et des hormones.